19 mars 2009
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Dans la rue, à l'usine, dans les ateliers ou les bureaux, pour l'entrepreneur comme pour le salarié et l'artisan, il n'y a qu'une seule discussion aujourd'hui : comment échapper à la destruction extraordinairement rapide des structures de l'économie physique ? On assiste en ce moment même à une désintégration en cascade de petites et moyennes entreprises, non seulement en France, mais en Europe et dans toutes les zones dites "industrialisées" du monde, accompagnée d'un tsunami de licenciements.
A cette panique s'ajoute une immense colère : les banques, dont on a prétendu qu'il fallait les sauver sur les deniers du peuples, car elles continueraient ainsi à remplir leur fonction de prêts, non seulement ne débloquent rien, mais volent les fonds qui auraient du servir à assainir leurs comptes pour payer les contreparties de paris financiers internationaux. Le scandale de AIG, autant sur le détournement des 180 milliards du fond de sauvetage que sur la question des bonus aux traders - qui a enragé le président Obama - n'est qu'un tout petit bout de l'iceberg des escroqueries de la finance internationale.
L'intérêt de la crise financière actuelle est que, par la grâce de notre époque hypermédiatique, tout se sait vite, et que grâce à l'internet, l'information qu'obtient la population est de plus en plus hors des capacités de contrôle des "médias de masse" et de la "presse" : le peuple s'instruit très vite, discute, décide.
Sur RMC, le 12 mars dernier, dans l'émission de Jean-Jacques Bourdin, un certain Christophe, entrepreneur immobilier, a donné un aperçu de la situation, du fond du coeur. L'animateur, troublé, l'a laissé parler jusqu'au bout.
Ecoutez :
Si certains souhaitent éviter l'incendie, il n'y a que peu de solutions :
- mise en règlement judiciaire des banques faillies
- assainissement du système financier
- régulation financière et relance du crédit sous l'autorité d'une banque nationale
- protection nationale, pour les entreprises, les équipements, les compétences et l'accès au marché national
- de grands programmes de relance, selon les exemples de Franklin Delano Roosevelt et Charles De Gaulle
Sans ça, il est bien possible que les "Christophe" laissent leur légitime colère les emporter vers la sauvagerie suicidaire.
A cette panique s'ajoute une immense colère : les banques, dont on a prétendu qu'il fallait les sauver sur les deniers du peuples, car elles continueraient ainsi à remplir leur fonction de prêts, non seulement ne débloquent rien, mais volent les fonds qui auraient du servir à assainir leurs comptes pour payer les contreparties de paris financiers internationaux. Le scandale de AIG, autant sur le détournement des 180 milliards du fond de sauvetage que sur la question des bonus aux traders - qui a enragé le président Obama - n'est qu'un tout petit bout de l'iceberg des escroqueries de la finance internationale.
L'intérêt de la crise financière actuelle est que, par la grâce de notre époque hypermédiatique, tout se sait vite, et que grâce à l'internet, l'information qu'obtient la population est de plus en plus hors des capacités de contrôle des "médias de masse" et de la "presse" : le peuple s'instruit très vite, discute, décide.
Sur RMC, le 12 mars dernier, dans l'émission de Jean-Jacques Bourdin, un certain Christophe, entrepreneur immobilier, a donné un aperçu de la situation, du fond du coeur. L'animateur, troublé, l'a laissé parler jusqu'au bout.
Ecoutez :
Si certains souhaitent éviter l'incendie, il n'y a que peu de solutions :
- mise en règlement judiciaire des banques faillies
- assainissement du système financier
- régulation financière et relance du crédit sous l'autorité d'une banque nationale
- protection nationale, pour les entreprises, les équipements, les compétences et l'accès au marché national
- de grands programmes de relance, selon les exemples de Franklin Delano Roosevelt et Charles De Gaulle
Sans ça, il est bien possible que les "Christophe" laissent leur légitime colère les emporter vers la sauvagerie suicidaire.