27 mai 2006
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Archives de la revue Fusion ici
Un peu de pub pour une chouette revue qui mène une belle bataille contre le pessimisme culturel et scientifique. La revue Fusion est disponible en kiosque.
Fusion est une revue d'épistémologie et d'histoire des sciences, qui a une approche originale. La revue entend redonner le goût de la science et du progrès technologique. Fusion était, à l'origine, la publication d'une association, la Fondation pour l'Energie de Fusion (FEF), créée en 1974 par Lyndon LaRouche, économiste et homme politique américain, avec plusieurs autres scientifiques. La FEF est née au moment où les grands programmes technologiques américains (le programme spatial, mais aussi le programme de recherche sur la fusion nucléaire) commençaient à subir de fortes réductions budgétaires. Elle est née également peu de temps après la publication des rapports du Club de Rome, Halte à la Croissance, et La bombe de la démographie, qui répandaient dans la population un nouveau pessimisme culturel, s'inspirant des « luddites » briseurs de machines dans l'Angleterre du XIXe siècle. Les intérêts financiers qui contrôlaient le Club de Rome lancèrent une idéologie malthusienne et post-industrielle afin de briser le développement économique du tiers-monde. Cela représentait une menace insupportable pour leur pouvoir, basé sur la rente financière et le contrôle des matières premières.
La génération issue de mai 68, victime de cette propagande, est aujourd'hui aux postes de commande. Le dénigrement systématique de l'action transformatrice de l'homme sur l'univers est l'une des facettes du pessimisme culturel de cette génération. Elle promeut une vision idéologique et irréaliste du monde, à une époque où, en France, l'agriculture et l'industrie n'ont jamais été aussi sûres et aussi peu polluantes.
Fusion entend être un instrument d'éducation civique contre cette propagande pessimiste. Fusion s'attache également à redonner un sens de la découverte, de la véritable méthode scientifique, la méthode expérimentale et de l'hypothèse, associée aux grands penseurs comme Platon, Nicolas de Cues, Gottfried Leibniz, Johannes Kepler, Pierre Fermat, André Marie Ampère, Carl Gauss, Bernhard Riemann, Claude Bernard et Louis de Broglie. C'est aussi un magazine unique en son genre, traquant les dogmes établis et les axiomes sous-jacents à toute forme de pensée fossilisée. Rares sont ceux qui ont osé remettre en question des vaches sacrées comme Descartes, Newton, Maxwell, Auguste Comte, Niels Bohr, ou Prigogine. Fusion se veut un espace de liberté pour la présentation d'idées scientifiques nouvelles, aujourd'hui trop souvent corsetées par des journaux scientifiques de plus en plus dogmatiques.
Fusion enfin, cherche à faire revivre, notamment auprès d'un public de jeunes adultes, le cheminement des grands révolutionnaires de l'histoire des sciences, en prenant le temps de se plonger dans leur démarche philosophique et en se familiarisant avec leur vision de l'homme et de l'univers. Pour partager avec eux la joie profonde de la découverte…
Fusion sur internet
26 mai 2006
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Poutine a réaffirmé le mercredi 10 mai sa volonté de faire de la Russie un pays "fort", capable de réacquérir une place importante sur la scène internationale. Pourtant, lors de son adresse annuelle à la nation, peu de médias français ont mentionné les références du président à Franklin Roosevelt, père du new-deal et grand opposant à la piraterie financière. Il est en effet plus facile et vendeur de mentionner les allusions anti-Bush de Poutine, que de souligner la volonté russe de reprendre le contrôle d'une économie nationale menacée par une mondialisation financière prédatrice.
Ces mots, vous les avez lus dans tous les médias : "Le camarade Loup mange et n'écoute personne et n'a aucune intention d'écouter qui que ce soit. Où disparaît tout le pathos sur la défense des droits de l'homme, la démocratie, lorsqu'il s'agit de défendre ses propres intérêts ?". Poutine fait ici référence à la politique de l'administration Bush-Cheney.
Par contre, voici les mots du président lorsqu'il évoque l'après "chute du mur de Berlin", quand les requins de la finance internationale ont tenté (et réussi en partie) de piller une Russie fragile et exsangue :
" Certains membres de ces groupes ont recherché leur enrichissement personnel d’une façon que nous n’avons jamais vue dans l’histoire de notre pays, aux dépens de la majorité de nos citoyens et au mépris de la loi et des normes de la moralité. "Dans l’élaboration d’un grand programme national qui recherche le bien pour le plus grand nombre, il est vrai qu’on marche sur les pieds de certaines personnes, et il en sera ainsi. Mais ces pieds appartiennent à une poignée de gens qui cherchent à retenir ou à gagner des positions ou des richesses, ou les deux, par des voies raccourcies qui portent atteinte au bien général." Ce sont des paroles admirables et il est dommage que ce ne soit pas moi qui y aie pensé. C’était Franklin Roosevelt, le président des Etats-Unis en 1934. Ces paroles ont été prononcées au moment où le pays sortait de la grande dépression. De nombreux pays se sont trouvés confrontés à des problèmes similaires, comme nous aujourd’hui, et beaucoup ont trouvé des moyens dignes de les surmonter."
La suite logique pour Poutine est donc de reprendre le contrôle de l'économie et d'orienter les crédits vers l'économie réelle : " Nous devons prendre de sérieuses mesures pour encourager l’investissement dans la production de l’infrastructure et dans le développement innovateur, tout en maintenant la stabilité financière que nous avons instaurée. La Russie doit réaliser tout son potentiel dans les secteurs de pointe comme l’énergie, les transports et communications et l’aérospatial. (...) Nous devons prendre des mesures pour le développement de l’énergie nucléaire, un secteur nucléaire basé sur des réacteurs sûrs de la nouvelle génération. Nous devons consolider la position de la Russie sur les marchés mondiaux dans la technologie et l’équipement nucléaires et mettre pleinement à contribution notre savoir, notre expérience. (...) Nous devons, bien sûr, concentrer également nos efforts sur de nouvelles directions prometteuses pour l’énergie : l’hydrogène et l’énergie thermonucléaire. " C'est un discours encourageant qui montre qu'une bataille est menée pour revenir aux conceptions rooseveltiennes d'une économie régulée, ou l'argent ne profite pas qu'à une élite féodale, mais où le principe de l'intérêt général prédomine. L'ironie, c'est de voir l'administration Bush sombrer sur son Titanic, incapable de puiser aux sources du vrai système américain d'économie politique, celui de Alexander Hamilton, des frères Carey, de Lincoln et de Franklin Roosevelt.
22 mai 2006
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11:42
Bonne nouvelle, la piraterie financière internationale a les pétoches. En effet, depuis quelques jours les marchés perdent les pédales et aussi beaucoup d'argent (virtuel?). Nous sommes actuellement dans un processus d'hyperinfaltion ( à la Weimar ) qui risque à tout moment de faire éclater la bulle financière internationale. Il suffit de regarder la folie qui s'est emparée des marchés sur les matières premières pour comprendre que cette fuite en avant ne durera, j'espère, pas longtemps. Pas trop longtemps, parce qu'en attendant, des millions de personnes attendent de l'argent (du vrai) pour développer leur pays à la manière du new-deal de Roosevelt (pas celui de Ségobasdelaine).La presse s'inquiète elle aussi : " Les marchés sont comme pendant le krach de 1987 " : Sunday Times; " Les voeux pieux n'arrêteront pas l'évaporation des marchés " : Sunday Telegraph etc...La presse française, elle, préfére s'occuper de la toutouille locale en se demandant, qui de Lang ou Jospin, ferait un bon challenger pour Segobasdelaine ( je la refais pour ceux qui n'ont pas vu la blague).A suivre..
10 mai 2006
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Il vaut mieux en rire: Tony Snow, qui officie en tant que présentateur sur la chaîne Fox News, canal éhonté de propagande des néo-conservateurs, va être nommé porte-parole de la Maison Blanche en remplacement de Scott McClellan. Mais que fait Reporters Sans Frontières?
Allez, encore un petit cartoon de nos amis américains sur le site Cagle.
9 mai 2006
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Cet idiot de Bush n'a rien trouvé de mieux que de nommer à la tête de la CIA le général Hayden, chef de l'Agence de Sécurité Nationale (NSA), remarqué récemment pour avoir autorisé et soutenu des écoutes illégales sur le sol américain. Cette militarisation de la CIA est tout de même inquiétante, espérons que les démocrates américains et quelques républicains réagiront, comme ils l'ont fait auparavant.
Ces deux cartoons sont tirés du site américain Daryl Cagle, bon "thermomètre" des débats aux Etats-Unis.
7 mai 2006
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12:27
Avis à tous ceux qui n'ont pas encore vu cette terrible vidéo (en anglais) de George Bush se faisant torpiller par l'humoriste américain Stephen Colbert pour le dîner annuel des correspondants de presse de la Maison Blanche (un "chamalow" selon Colbert). Un grand moment d'ironie dévastatrice ! Bush a, parait-il, très mal supporté cette attaque subtile et a dû faire beaucoup de vélo pour retrouver son "état normal". Cet incident arrive au bon moment : tel l'empereur dans le conte d'Andersen, George Bush vit dans un bocal et la moindre contrariété peut le ramener dans le monde réel. Hors, le monde réel c'est une guerre illégitime qui dégénère et une économie en faillite proche du krach. Version texte.