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1 novembre 2004 1 01 /11 /novembre /2004 10:58

PRINCIPES DE LA SCIENCE SOCIALE
PAR M. H.-C. CAREY (De Philadelphie)

 

henry_charles_carey.jpg


TRADUITS EN FRANÇAIS PAR MM. SAINT-GERMAIN-LEDUC ET AUG. PLANCHE

  1861

 

 

 

 

 

 

CHAPITRE XIX :

CONTINUATION DU MÊME SUJET.

 

    § 5. — Les lois de la nature agissent constamment dans la même direction. Mouvement oscillatoire de la théorie de la population offerte à l'examen par Malthus.


    Le caractère distinctif et principal des lois de la nature, c'est qu'elles agissent toujours dans une direction unique. Après avoir constaté que la loi de gravitation est vraie à l'égard de la pomme qui tombe de l'arbre en ce moment, on peut affirmer infailliblement qu'elle l'est aussi, relativement à toutes les planètes dont se compose notre système, qu'elle a régi les mouvements de toutes les pommes qui sont tombées en tout temps, et régira à jamais les mouvements de celles qui tomberont, quelle que soit la durée du globe terrestre. Si nous admettons qu'il en est de même relativement aux lois qui dirigent les mouvements de l'homme, et si nous constatons qu'aux époques les plus reculées de l'état social, il est tout à fait pauvre et misérable, tandis qu'à des époques plus récentes, il devient plus fort et plus capable de se procurer des subsistances, il suit de là, nécessairement, que son pouvoir de commander les services de la nature, doit constamment augmenter, à mesure qu'il devient plus capable d'associer ses efforts à ceux des individus qui l'entourent.

    Tout le monde admet, que telle est la tendance dans les premiers siècles de la société, les subsistances devenant alors plus abondantes, à mesure que la population s'accroît et que les individus peuvent, ite plus en plus, travailler en s'associant réciproquement. Et cependant, selon Malthus, la loi ayant atteint un certain point, accomplit une évolution en sens contraire, et à chaque nouveau progrès qui a lieu dans la population et la richesse, les subsistances deviennent plus rares ; et il est nécessaire qu'une portion des individus qui occupent la terre « meurent régulièrement de besoin (4), » ainsi que l'avaient fait les Sauvages des premiers siècles (5).

    Ceci, ainsi que le lecteur le remarquera maintenant, représente exactement le cours des événements tel qu'il a été en Irlande, à la Jamaïque, dans l'Inde, en Portugal et en Turquie, et ce qui se passait également à la date de l'ouvrage de Malthus, au moment même où la propriété foncière commençait à s'immobiliser, au moment où commençait à surgir le paupérisme qui depuis est devenu si effrayant. En voyant de pareils faits, il semblera évident que sa théorie ne doit être regardée simplement que comme une description de ce qu'ont été, et devaient être nécessairement, les effets résultant d'une forme mauvaise de l'activité humaine, regardés à tort comme la conséquence nécessaire des lois divines.

 

 

 


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