PRINCIPES DE LA SCIENCE SOCIALE
PAR M. H.-C. CAREY (De Philadelphie)
TRADUITS EN FRANÇAIS PAR MM. SAINT-GERMAIN-LEDUC ET AUG. PLANCHE
1861
CHAPITRE I :
DE LA SCIENCE ET DES MÉTHODES DE LA SCIENCE.
Notes de bas de pages
1 V. Aug. COMTE, Philosophie positive, traduction de Miss Martineau, t. I, p. 33. Retour
2 V. Aug. COMTE, Philosophie positive, traduction de Miss Martineau, t. I, p. 107. Retour
3 Philosophie positive, traduction de Miss Martineau, t. I, p. 107. Retour
4 Philosophie positive, traduction de Miss Martineau, t. I, p. 216. Retour
5 Ibid. t. I, p. 298. Retour
6 Ibid. t. I, p. 299. Retour
7 Philosophie positive, traduction de Miss Martineau, t. I, p. 300. Retour
8 Philosophie positive, traduction de Miss Martineau, t. 1, p. 379. Retour
9 Philosophie positive, traduction de Miss Martineau, t. I, p. 305. Retour
10 "Nous devons concevoir l’étude de la nature comme destinée à fournir la vraie base rationnelle de l’action de l’homme sur la nature ; parce que la connaissance des lois des phénomènes, dont le résultat constant est la prévoyance, et cette connaissance seule, peut nous conduire, dans la vie active, à modifier l’une par l’autre à notre profit. En un mot, la science engendrant la prévoyance, la prévoyance engendrant l’action, telle est la formule simple qui exprime la relation générale entre la science et l’art." AUGUSTE COMTE. Retour
11 COMTE. Tome Ier, page 299. Retour
12 Philosophie positive, traduction de Miss Martineau, tome II, page 81. Retour
13 Philosophie positive, traduction de Miss Martineau, tome II, page 82. Retour
14 JOHN STUART MILL. Système de logique, liv. VI, chap. 8. Retour
15 JOHN STUART MILL, ibid. Retour
16 Le même, ibid. Retour
17 RICARDO. Retour
18 DROZ. Économie politique. Retour
19 Wetsminster Review, octobre 1852, Art. sur Goëthe considéré comme savant. Retour
20 "Nous croyons que ce principe (le principe de la rente, de Ricardo) domine, à la longue et qu’il est la principale cause de la décadence des nations. — Nous croyons que la loi de population sur laquelle Malthus a, le premier, appelé l’attention publique est fondée en fait. (Le Spectateur de Londres, 18 novembre 1854).
"Personne, excepté un petit nombre de simples écrivains, ne se préoccupe aujourd’hui de Malthus à propos de la population, ou de Ricardo à propos de la rente. Cependant leur erreur peut encore s’attarder quelque temps dans les Universités, archives convenables des doctrines surannées." (L’Économiste de Londres, même date.)
"En réalité, ce phénomène dont l’annonce souleva tant de clameurs contre Malthus, me parait incontestable." (Bastiat. Harmonies économiques.)
"La théorie de la rente donnée par Ricardo me semble demeurer intacte. (Michel Chevalier. De la monnaie.)
"L’Essai sur le principe de population fut réellement, et nous devons le reconnaître, une révélation." (Journal des Économistes, octobre 1854.) Retour
21 WHATELEY. Éléments de logique. Retour
22 "Le païen, l’idolâtre, celui qui ignore même l’existence de l’Église catholique, rendent un culte à leurs troncs d’arbre et à leurs blocs de pierre, et au lieu de les regarder comme des signes qui ne font que représenter ce que l’esprit humain, dans son état intellectuel, ne peut exprimer autrement de ses sentiments religieux, prend les signes pour les choses mêmes qu’ils représentent et les adorent comme des réalités. Et nous, pareillement, nous adorons nos propres signes, les mots. Que l’homme s’impose la tâche d’examiner l’état de ses connaissances sur les sujets les plus importants, divins ou humains, et il se convaincra qu’il n’est lui-même qu’un pur admirateur de mots ; il trouvera des mots sans idée, ou dépourvus de sens dans son esprit, vénérés, devenus des idoles, des idoles qui ne diffèrent de celles qui sont sculptées en bois ou en pierre qu’en ce qu’elles sont tracées sur du papier blanc avec l’encre de l’imprimeur." (LAING. Chronique des rois de la mer. Dissertation servant d’introduction, chap. II.) Retour