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12 novembre 2006 7 12 /11 /novembre /2006 08:40

Les enfants pauvres


Prenez garde à ce petit être;
Il est bien grand, il contient Dieu.
Les enfants sont, avant de naître,
Des lumières dans le ciel bleu.

Dieu nous les offre en sa largesse;
Ils viennent; Dieu nous en fait don;
Dans leur rire il met la sagesse
Et dans leur baiser son pardon.

Leur douce clarté nous effleure.
Hélàs, le bonheur est leur droit.
S'ils ont faim, le paradis pleure.
Et le ciel tremble, s'ils ont froid.

La misère de l'innocence
Accuse l'homme vicieux.
L'homme tient l'ange en sa puissance.
Oh! quel tonnerre au fond des cieux,

Quand Dieu, cherchant ces êtres frêles
Que, dans l'ombre où nous sommeillons,
Il nous envoie avec des ailes,
Les retrouve avec des haillons!


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commentaires

D
N'est-ce pas Victor Hugo qui rappelle dans Les Misérables combien la société qui condamne et fustige les miséreux, est reponsable de leur descente vers l'illégalité ? La vie de Jean Valjean en est un plaidoyer et aujourd'hui encore les nantis ont beaucoup de mal à se mettre dans la peau de ceux qui souffrent : pas de travail, pas d'argent, un contexte déliquescent, des enfants livrés à eux-même sans repères dans un lieu qui les condamne à coup sûr, où la loi du plus fort règne... mais disent-ils, que font les parents ?Il se dépatouillent comme ils le peuvent, souvent très isolés et dans des situations que je n'envie pas (comme certains se le permettent, parce que c'est facile de se gausser ou envier ceux qui ne gagnent que le RMI quand on a pas peur de la fin du mois). Cela me fait penser à un enfant qui regarderait avec envie le dyslexique d'à côté parce qu'on lui photocopie ses leçons pour qu'il puisse se relire. A-t-on donc tant perdu d'humanité pour penser que la misère soit enviable ? Et que les enfants qui y vivent sont ceux de profiteurs de la société ?
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